Nous avons toujours dit que
« Paysan, c’est un métier, paysan en AMAP, c’est un métier en plus »
Voilà pourquoi, depuis quelques années, nous avons réuni plusieurs paysan·nes chevronné·es pour accompagner les paysan·nes en AMAP, qu’ils/elles s’installent ou qu’ils/elles soient déjà installé·es.
Grâce à l’obtention d’un FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural), nous allons pouvoir redynamiser ce réseau.
Vous êtes paysan·nes en AMAP et vous souhaitez échanger sur votre métier, accompagner d’autres paysan·nes ?
Devenez paysan·ne conseil en contactant :
- Mauranne : 06 50 39 32 85
- Julie : 07 62 01 63 07
- mail : contact@lesamapdeprovence.org
Découvrez ci-dessous les témoignages de nos paysan·nes-conseil !
Ils et elles en parlent…
Sébastien ELLUIN
Maraîcher à Saint-Andiol (13)
Elisabeth COMPANY
Eleveuse de poulets à L’Isle-sur-Sorgues (84)
Pour vous, être paysan-conseil, c’est…
« Participer, faire grandir, faire évoluer le réseau des AMAP. Accompagner, conseiller, aider les agriculteurs. Assurer le suivi des fermes. Créer un lien entre agriculteurs, pour éviter que ça se passe mal en AMAP! »
« Partager des informations, un type d’organisation. Etre présente comme d’autres l’ont été pour moi avant. Pour éviter les impairs avec les AMAP, car le lien est important mais peut-être fragile« .
PAYSAMAP, le réseau des paysans-conseils, c’est…
« Un ensemble d’agriculteurs qui participent ».
« Un outil pour que le lien se fasse entre paysans et amapiens ».
Selon vous, quelles sont les forces de ce réseau de paysans-conseils ?
« Des liens déjà tissés ».
« Les visites physiques, sur les fermes ».
Et ses fragilités?
« Un manque de suivi sur le temps long : on faisait une visite et rien ne suivait. Le GT Paysans a donc définit un suivi à 3 mois, 6 mois, 1 an pour assurer un vrai accompagnement. Et le paysan-conseil n’a une rémunération complète pour son temps que s’il a fait toutes ces étapes.
Parce qu’aujourd’hui ce qui manque, c’est que le paysan-conseil soit une personne ressource« .
« Je suis d’accord : il faudrait que les paysans-conseils soient de véritables personnes ressources. Et par ailleurs, il manque des paysans-conseils pour chaque filière ».
Dans l’idéal, PAYSAMAP ça ressemble à…
« Peu de paysans-conseils (un à deux par filière), une forte rémunération ».
« Plus de paysans-conseils, systématiquement rémunérés pour compenser leur absence sur leur ferme. Une réunion entre paysans-conseils une à deux fois par an pour échanger sur les pratiques ».
De quoi parleriez-vous dans une formation pour être paysan-conseil ?
« Je ferais une présentation du réseau, de l’historique, de la dimension nationale des AMAP et des réseaux ; une sensibilisation au fait que les paysans-conseils sont des ambassadeurs du mouvement ; et je donnerais un temps chiffré de l’investissement que ça demande « .
« J’aimerais qu’elle porte autant sur les aspects techniques que de commercialisation que des spécificités des AMAP « .